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Histoire du château de Marbeaumont

La Famille Varin-Bernier

Portes Banque+reflet_mod_mark.jpgCrédit Corinne François.jpgLe château de Marbeaumont a été construit entre 1903 et 1905 sur la commande d'une riche famille de banquiers : les Varin-Bernier.

En 1812, Nicolas Varin, négociant puis juge au tribunal de commerce, devient banquier. A sa mort, son épouse Anne-Marie Bernier et son neveu Gabriel Varin reprennent son affaire et la banque prend le nom de Varin-Bernier. 

C’est avec Paul Varin-Bernier, le fils de Gabriel, que l’entreprise familiale connaît une véritable expansion, entre 1885 et 1916. La banque devient rapidement la première de la ville puis du département. Issues de fusions diverses, des agences sont créées dans toute la Lorraine, puis jusqu’à Paris et ses alentours. Paul Varin-Bernier s’engage dans la vie politique et sociale barrisienne. Il réalise de généreuses donations au bénéfice d'œuvres de charité et pour le développement des écoles et subventionne l'installation du téléphone. 

En 1914, Bar-le-Duc est le siège social d'une banque dont l'influence s'étend à la France entière. En 1916, lorsque René Varin-Bernier prend la succession de son père, il s'installe à Paris. En 1972, la fusion de la banque Varin-Bernier avec la Société Nancéienne de Crédit Industriel (SNCI) donne naissance à la Société Nancéienne et Varin-Bernier (SNVB). Plus tard, celle-ci s’intègre à d’autres grands groupes français comme la CIC.

D’un château à l’autre…

Ch. depuis entrée parc CP_mod_note.jpgA la fin du XIXe siècle le domaine familial des Varin-Bernier s’étend de la rue Sébastopol à l'est au chemin de Parlemaille à l'ouest et de la rue Polka au nord à la rue de Saint-Mihiel au sud. Jusqu'au XVIIIe siècle ce terrain était la propriété de l'abbaye de Sainte-Hoïlde. Déclaré bien national durant la Révolution, il fut ensuite vendu.

Entre 1866 et 1869 une première maison de maître est construite à Marbeaumont à l'initiative de Gabriel Varin-Bernier. L’origine du nom "Marbeaumont" proviendrait de la contraction du nom du quartier de Marbot et de celui du paysagiste Philippe Arbeaumont, de Vitry-le-François, qui a dessiné le parc. 

Installée le long de l’Ornain, cette maison fut détruite en 1903 pour permettre la construction d'un château qui matérialiserait davantage la prospérité de la banque et rendrait gloire au savoir-faire architectural et décoratif français.

La construction du nouveau Marbeaumont

Jules Renard sous le marquise_mod_note.jpgEn 1903 Paul Varin-Bernier prend la décision d’agrandir son domaine de Marbeaumont et de remplacer le château existant par une digne vitrine de la prospérité de son entreprise.  

Paul Varin-Bernier confie son projet à deux architectes : Jules Renard et Lucien Lehmann. Jules Renard a déjà dirigé pour les Varin-Bernier la construction de la banque et le pavillon de chasse de Sainte-Hoïlde. Un temps architecte des monuments historiques de la circonscription, il a aussi construit plusieurs bâtiments à Bar-le-Duc et dans les environs.  

Commencés en 1903, les travaux de construction s'achèvent en 1905 et 1906 voit la fin des derniers embellissements intérieurs. Le château de Marbeaumont est un splendide bâtiment, richement décoré, au luxe ostentatoire et pourvu de tout le confort moderne de l’époque.

La décoration extérieure et intérieure est représentative de l’éclectisme en vogue en France à la fin du XIXe siècle. Derrière une façade de style Louis XIII s’ordonnent des pièces qui reprennent les styles de diverses époques : une salle à manger « Renaissance », un petit salon « Louis XVI », un grand salon « Louis XIV », un billard « Directoire », un bureau bibliothèque « Empire »... Une originalité toutefois dans la distribution des pièces : elles s'organisent autour d’un grand espace central éclairé par de vastes jours astraux.

Un domaine moderne

Communs_mod_note.jpgA l'origine,  le domaine s'étendait jusqu'au-delà de la rue du Stade et de nombreuses dépendances entouraient le château : les communs, la maison du gardien, les serres...

Les communs occupent un grand quadrilatère à l’ouest du château (à l'emplacement de l'actuel lycée Ligier-Richier). En plus des appartements de l’intendant, du maître jardinier, du maître d’hôtel et du chauffeur, ils contiennent de vastes écuries et des garages à voitures (voitures à cheval ou comme on disait alors, « à pétrole »). La porte d’entrée du bâtiment était surplombée d’un tympan sculpté par Emile Peynot qui représentait une allégorie du progrès des transports. 

Le château de Marbeaumont allie tradition et modernité. Classique dans sa décoration, il est également à la pointe de la technologie moderne en matière de confort et d'équipements.

Pour la construction, qui emploie surtout des entreprises meusiennes, les techniques les plus récentes ont été mises en œuvre. Une énorme grue hydraulique est installée pour procéder à l’élévation des matériaux du chantier, les planchers sont en béton (procédé Hennebique) et la charpente métallique est conçue selon la technique inventée par Gustave Eiffel (éléments préfabriqués rivetés). Le château est doté d'un ascenseur, du téléphone et de l'électricité, fournie par une usine à gaz. Paul Varin-Bernier fait aussi installer un tout nouveau système de chauffage : le calorifère.

La Première et la Seconde Guerre Mondiale

Porche communs_mod_note.jpgLes deux guerres mondiales ont fortement marqué l'histoire du château de Marbeaumont.

Pendant la Première Guerre Mondiale, la ville de Bar-le-Duc sert de base pour les opérations du front.  Des généraux de la Grande Guerre comme Clemenceau, Lloyd Georges, Pétain ou de Castelnau séjournent au château en 1916. Proche de l'axe Bar-le-Duc/Verdun, qui prendra plus tard le nom de "Voie Sacrée", le bâtiment est bombardé par les Allemands.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, l’état major allemand occupe le château. Madame Varin-Bernier se réfugie dans son hôtel particulier du centre ville et évacue quelques temps à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire). Les Allemands incendient les communs, qui seront ensuite rasés, durant leur retraite.

En 1946 René Varin-Bernier vend le château à la ville de Bar-le-Duc. L'opération est dirigée par le maire de l'époque, également héros de la Résistance, Jean Jeukens.

De 1948 à 1990

Med. projet 1.jpg

Dès 1948, le bâtiment est loué à la Direction Départementale de l’Agriculture (DDA).Toutefois, entre 1956 et 1958, à l'époque du baby-boom, les grandes pièces du rez-de-chaussée sont conservées par la ville pour y installer deux classes de l’école de filles du quartier de Marbot.

De 1946 à 1990, la ville, les associations barrisiennes et le syndicat d'initiative organisent de nombreuses fêtes dans le parc : feux d’artifice du 14 juillet, fêtes du bicentenaire du rattachement de la Lorraine à la France, spectacles de fin d’année scolaire de l’association des élèves des écoles laïques…

Le château de Marbeaumont est inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en décembre 1980, et la DDA doit déménager. A la même époque la Bibliothèque est à l’étroit dans ses locaux du Quai Carnot. En 1990, le Conseil Municipal décide donc de transférer la Bibliothèque à Marbeaumont qui prendra le nom de Médiathèque Jean Jeukens. Un concours d'architecte est organisé pour adapter les bâtiments à leur nouvelle destination.

L'installation de la Médiathèque Jean Jeukens

07_mod_note.jpgLa réhabilitation du château de Marbeaumont est un véritable défi. Il s'agit de mettre en valeur le bâtiment et de respecter son caractère tout en créant un espace fonctionnel et convivial pour recevoir les lecteurs de la Médiathèque.

Le cabinet R.T.R. de Reims, associé à l’architecte barisien Métrich, remporte le concours d'architecte. Les travaux durent 2 ans, en employant surtout des entreprises locales. En 1996, la nouvelle Médiathèque Jean Jeukens peut enfin ouvrir ses portes.

La Médiathèque s’étend sur 5 niveaux dont 3 sont accessibles au public. Le rez-de-jardin et les combles ont été transformé pour recevoir des réserves. Les pièces du rez-de-chaussée et le 1er étage ont conservé leur décor original. Le 3e étage, réservé aux enfants, a été restructuré. Une grande verrière a été créee : elle donne à la section jeunesse un aspect lumineux et accueillant et donne de la lumière au rez-de-chaussée et au 1er étage.

Cette installation permet l'introduction de nouveaux services : la Médiathèque informatise ses collections, peut désormais prêter des DVD et propose des postes pour la consultation Internet. Les animations disposent désormais d'espaces spécifiques : salle de conférence, salle de l'Heure du conte... L'institution conserve néanmoins une réserve Quai Carnot, pour le fonds patrimonial.

Visiter le château de Marbeaumont

Un écrin de verdure: le parc de Marbeaumont

Un écrin de verdureMylène Collot_credit.jpgLe parc du château de Marbeaumont a été imaginé dès 1866 par Philippe Arbeaumont, paysagiste à Vitry-le-François, lors de la construction de la première maison de maître. Le parc a ensuite été remanié au début du XXe siècle, pendant la construction du château actuel. Le parc s’étendait à l’origine jusqu’au-delà du stade d’athlétisme.


 Un écrin de verdure Mylène Collot  2_credit.jpgLa partie du parc qui se trouve entre le canal et la rue du Stade est un parc dit «  à l’anglaise ». Tout comme le château de Marbeaumont, le parc devait illustrer la fortune de ses propriétaires.  Les arbres qui y sont plantés sont d'essences rares et précieuses, ou moins rares mais de port majestueux. Par exemple, on trouve un ginkgo biloba, un tulipier, un séquoia, un tilleul argenté, un fau de Verzy…  Le parc à l’anglaise comportait au début du siècle plusieurs pièces d’eau dont une est encore visible. Elle était alimentée par une dérivation du Naveton qui débouchait sur une cascade de rocaille.

La partie du parc qui se trouvait  au-delà de la rue du Stade comprenait un vaste étang, des potagers et des vergers. Le  passage de la rue ayant dû être conservé, on pouvait rejoindre la seconde partie du domaine par un tunnel de rocaille.

Les façades du château

façades_mod.jpgLe château de Marbeaumont, construit entre 1903 et 1906, est décoré à l’intérieur comme à l’extérieur dans un style éclectique.  Les façades sont le résultat d’un mélange de plusieurs styles. L’alternance de brique, d’ardoise et de pierre fait penser aux châteaux Louis XIII, tandis que les balcons et les éléments sculptés sont inspirés de la Renaissance.


La marquise et le jardin d’hiver sont quant à eux des éléments typiques de la fin  du XIXe siècle. Les volutes de fer forgé qui décorent la porte d’entrée et les ouvertures du rez-de-jardin sont de style Art Nouveau.


10_creditMC.jpgLes toits d’ardoise, très hauts, tout en tourelles et clochetons, sont décorés d’une multitude de pièces de zinguerie (faîtières, rambardes, pots à feu, girouettes…). Dans le clocher le plus haut se trouvent une horloge et un carillon de dix cloches réalisés par la maison Lepeautre. Le carillon fonctionnait grâce à une machinerie à cartes perforées : il pouvait jouer une dizaine d’airs différents.

Le rez-de-chaussée : le hall d’entrée

Hall d'entrée Corinne François_mod_crédité.jpgEspace de réception, le rez-de-chaussée est décoré de façon luxueuse : la richesse des décors devait illustrer le bon goût de la famille Varin-Bernier. Chaque pièce est décorée dans un style différent qui rappelle un style du passé: les planchers, les plafonds, les poignées de portes et de fenêtres… rien ne se ressemble d’une pièce à une autre.


 DSC_6179_mod_ARebuffi.jpgLe grand hall, décoré de boiseries en noyer et de marbre vert, au sol couvert d’une mosaïque inspirée de l’Antiquité, distribue les pièces : la petite salle à manger et le jardin d’hiver d’une part, les salons de réception  et le bureau de M. Varin-Bernier d’autre part.


L’originalité du bâtiment se découvre dans l’agencement des espaces, autour d’un grand vide central éclairé par des verrières zénithales.

Le rez-de-chaussée : le jardin d’hiver et la petite salle à manger

Aujourd’hui transformée en bureau, la petite salle à manger était destinée aux repas pris dans l’intimité. Décorée de boiseries en chêne, d’une cheminée en marbre et de peintures de paysages, elle s’ouvre directement sur le jardin d’hiver.

Jardin d'hiver Corinne Françoiq_red_credité.jpgLe jardin d’hiver était également une pièce intime, réservée à l’usage de la famille. D’abord destinée à mettre les plantes à l’abri du gel hivernal, le jardin d’hiver était aussi utilisé comme un salon. Les hautes fenêtres à décor de vitraux et de fer forgé, attribués à Alfred-Georges Hoen, maître verrier à Bar-le-Duc,  assuraient aux plantes une bonne luminosité. Cette salle est décorée en trompe-l’œil. Des carreaux de faïence peinte ouvrent une fenêtre sur une fontaine et un jardin imaginaire tandis que le plafond est orné de plantes grimpantes et d’un ciel bleu. Un treillage sur les murs devait permettre aux plantes grimpantes de s’agripper et de rejoindre le ciel.

Le rez-de-chaussée : de la grande salle à manger au grand salon

Du grand hall, trois portes à double battant s’ouvrent sur une enfilade de pièces de réception. Deux portes coulissantes situées au niveau du petit salon permettaient de moduler les espaces selon les besoins.

La grande salle à manger est décorée dans un style Renaissance, avec un plafond à caissons colorés, des boiseries en chêne et une vaste cheminée en bois sculpté, ornée de guirlandes de fleurs, de masques et de lions.

Le petit salon ou salon de musique, de style Louis XVI, présente des boiseries peintes en gris Trianon agrémentées de guirlandes de roses et un plafond peint  à motifs d’angelots. La pièce s’ouvre sur une terrasse qui permet d’accéder au parc.

Grand salon Corinne François_mod_crédité.jpgLe grand salon, également utilisé comme salle de bal, est  d’inspiration Louis XIV. Les sombres boiseries de chêne sont rehaussées d’or. Le plafond, peint par Edouard Martens, est daté de 1906. Il représente une allégorie des arts dramatiques : la tragédie (brandissant un poignard), la comédie (portant un masque à l’antique), l’art lyrique (trois figures féminines)...

Le rez-de-chaussée : la salle de billard et  le bureau de M. Varin-Bernier

Au grand salon succède une pièce très à la mode dans les demeures bourgeoises de la fin du XIXe siècle : la salle de billard, qui servait aussi de fumoir. Cette pièce est plus particulièrement dédiée aux hôtes masculins. Elle est décorée dans un style Directoire, avec des motifs qui rappellent l’Antiquité romaine et égyptienne. Les boiseries sont marquetées dans une alternance de bois sombre et clair.

En face de la salle de billard, de l’autre côté d’un petit couloir, se trouve le bureau-bibliothèque de M. Varin-Bernier, aujourd’hui transformé en espace d’exposition. Le banquier exposait dans cette salle ses objets d’arts et ses livres précieux.

Du temps jadis, deux armoires ont été conservées et sont toujours visibles. Le bureau est décoré dans un style Empire, avec des lambris en acajou et des miroirs en face-à-face qui donnent une impression de profondeur.


IMG_0056 La peinture bureau Corinne François_mod_crédité.jpgDeux allégories encadrent la cheminée : l’une représente la peinture, l’autre l’écriture.

Le premier étage

1er étage Corinne François_mod_crédit.jpgLe premier étage offre une vue imprenable sur la mosaïque qui compose le sol du hall. Il est distribué autour d’une mezzanine ceinte d’une balustrade de noyer décorée de fleurs en fer forgé.

Réservé à la famille Varin-Bernier, le premier étage est doté d’une décoration plus homogène et plus sobre. A l’origine, le premier étage comptait huit chambres, sept cabinets de toilette, un cabinet de travail, une salle de bain, des toilettes et un espace de service avec un monte-charge.  Ces espaces ont été décloisonnés lors des travaux de réhabilitation en 1996, pour permettre l’installation de la Médiathèque.


Juste au-dessus de la marquise se trouve la chambre « d’honneur » réservée aux hôtes de marque. Elle présente un beau travail de menuiserie et de stuc avec ses portes galbées et ses rinceaux de feuillages et de fleurs. Sur le palier d'en face se trouvent les deux chambres des maîtres de maison qui communiquaient par un cabinet de toilette.

Donnant sur la pièce d’eau du parc la chambre de Monsieur René  constitue quant à elle une véritable suite : chambre, bureau et cabinet de toilette se succèdent.  Les quatre chambres restantes étaient réservées aux trois filles des Varin-Bernier, déjà mariées et installées de leur côté lors de la construction du château.

Le deuxième et le troisième étage

Au deuxième étage, aujourd’hui occupé par l’espace jeunesse, se trouvaient les chambres des domestiques qui possédaient chacune leur cabinet de toilettes, et une lingerie.

2e étge_mod.jpgCes pièces entouraient une terrasse à ciel ouvert garnie de deux verrières (actuellement la salle de l’Heure du Conte), puits de lumière qui éclairaient le rez-de-chaussée.

Au troisième étage, sous la charpente, se trouvent de vastes combles qui donnent accès aux terrasses et aux clochetons.


Les combles ont été réaménagés pour recevoir les réserves de la Médiathèque.

Le mobilier

Comme pour le château et le parc, un luxe ostentatoire a présidé à l’ameublement intérieur.

Le mobilier, qui provenait de la Maison Jeanselme  à Paris, reproduisait  les différents styles qui présidaient à la décoration des pièces.

Bergères, tables, lits, consoles … s’épanouissaient en courbes généreuses et en ornements exubérants. Portières, rideaux et draperies à passementeries décorent abondamment portes et fenêtres. Tous ces éléments décoratifs contribuaient à donner une impression de confort et de prospérité.

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